Ikarian Noctiferum

-Nom: Noctiferum
- Prénom: Ikarian
- Surnom: Joker
- Date de Naissance : 17 aout
- Age: 33 ans
- Nationalité: Suédoise
- Alignement: Police
- Statut: Police scientifique mais aussi musicien (à ses heures perdues)

-Description Physique: Ikarian est un suédois. Son visage porte les traits fiers et volontaires des hommes de ses contrées ainsi que son corps arbore leur taille haute, leur silhouette musculeuse déliée façonnée par une nature belliqueuse conquérante. Les arts martiaux y compte depuis toujours parmi les enseignements donnés par son père et cela ne l’a jamais dérangé. Au contraire, son mètre quatre-vingt six, sa carrure athlétique et bien équilibrée tout le désignait comme un élément prometteur, ce qui se confirma quelques années plus tard lors des compétences dont il a gagné la majorité.

Vu ses racines slave, sa peau a une teinture exsangue tout en gardant sa clarté laissant suivre sans peine le tracé bleuté des arabesques de ses veines sous son fin tapis. Le rouge feu de ses prunelles n’est pas sans rappeler le sang qu’il a vu giclé tout au long de sa vie mais aussi la pureté des flammes parfaits témoins de quelques accidents sur lequel il a enquêté. Notons le fait que ses yeux ne sont pas grands ni petits d’ailleurs, moyen, modestement parlant et que la peau qui les juxtapose s’est légèrement froissés, laissant naître ce qui ressemble à des rides. Un tracé continu de duvet lui serve de sourcils qui restent par accoutumance plisser sans raison notable. Sa bouche bien que fine demeure assez close, n’étant pas un fana d’étirement de lèvres. Sa chevelure, pour en décrire la couleur au plus juste, il faudrait parler d’un ton plus au moins gris. Ni bleu, ni blanc, ni tout à fait gris… lunaire peut-être, mais peu lui importe de mettre un terme sur leur étrange teinte qu’il a irrité de son paternel d’ailleurs une certaine brillance inaccoutumée caractérise sa chevelure, leur donnant un éclat même dans la pénombre totale. Pour des raisons de pratique, il les a porté court à l’époque où il faisait de arts martiaux, mais depuis sa condition de scientifique, il a décidé de ne plus les couper les gardant longs ce qui ne dégrade en rien son charisme au contraire cela a fait en sorte de scander ce trait et encore une fois ce n’est pas déclamatoire de le noter. Porter une chevelure longue peut-il donc être un moyen de tergiverser sur sa position de dominateur ? Voyons, ne soyons pas si badauds.

Arrivant aux derniers points. Il porte en effet des multiples tatouages dissimulés sous ses habilles qui seuls ceux présentés sur ses avants bras saillants et ses biceps magnifiquement protubérants sont à porté de vue ainsi que la toile d’araignée dessinée sur sa nuque se poursuivant jusqu’à son cou. Est-ce les seuls qu’il possède ? Sûrement pas. Il en a d’autre éparpillés un brin partout sur son corps précisément sur son torse qui reste embusquer sous une chemise ou ce qu’on appelle un débardeur et que rares sont les personnes qui ont eu le malheur de visionner son torse car en réalité ses dessins imprimés à jamais sur sa chaire, ne sont autre qu’un moyen pour dissimuler son complexe : des différents traces de brûlures, de marques de fouet, vieux témoins des années de combat mais bien autre chose. Et encore, ce n’est sûrement pas tout ce qu’il tente de cacher, une longue cicatrice qui commence à partir du haut de son torse jusqu’à son nombril.
Comme c’était noté, il porte des chemises ainsi que des pantalons pour se sentir décontracté mais sa tenue préférée reste incontestablement des teintes sombres et des matières résistantes, tel que le cuir. Pour une envie devenue un habitant permanent en lui, s’habiller en noir avec un long manteau s’avère être primordial.

-Description Psychologique:
C’est vrai qu’à première vue et sans pour autant être obliger d’insister à fixer ses traits, une impression peut hâtivement prendre racine dans nos esprits : Cet homme a un aspect ténébreux, mystérieux et surtout et par-dessus tout fielleux. Est-ce vraiment le cas ? Les deux premiers adjectifs peuvent s’avérer bien en place mais le troisième, plus au moins. Après avoir vécu des longs échecs et de déceptions démesurées, on ne peut garder le même caractère ainsi que la même personnalité. Certes ça ne change pas, mais ça évolue, du bon sens comme dans le mauvais.

Pour le cas d’Ikarian c’est très dur de se prononcer ou à mettre un mot exact sur ce qu’il est devenu mais une chose est notable, c’est qu’il n’est plus la personne qu’il était jadis. Des souvenirs remontent des fois dans sa mémoire, les souvenirs d’un jeune homme plein de vie, qui privilège le plaisir avec un brin de sérieux parfois maladif, les images d’un sourire et d’un rire qui vient du cœur, franc et sincère. Les années qu’il a vu se succédaient sous ses yeux l’ont durcis, le rendant moins amoureux de la vie comme il l’était. Pour dire vrai, sous cette ostentation d’homme charmant et ses airs accommodants, qui complaise les manières de la cour arborant un langage de politesse poussée laissant apercevoir des expressions rassurantes et classes un assistant de sa condition de riche slave, une autre forme de caractère s’est installé et cela depuis un événement qui l’avait marqué depuis des lurettes que je me vois point l’annoncer. Cet autre coté se présume à une envie effroyable et effrayante de détruire. Oui c’est bien cela. Cela ne veut forcément pas dire que son sens de sadisme ainsi que cette maladie qui s’est lentement développée dans son esprit afin qu’il devienne une sorte de sociopathe, lui donnent le besoin d’ôter la vie à autrui ou même les blesser physiquement (même si cet envie se manifeste des fois et il ne fait fatalement rien pour la camoufler, se donnant des fois à ce besoin bestial) cependant avec le temps il a laissé court à ses pulsions celles d’annihiler toute personne qui se mettra sur son chemin, surtout ses congénères. Insistons sur le fait que cette dislocation se porte seulement sur le plan émotionnel de la personne ce qui veut dire qu’il use de son pouvoir de séduction pour faire tomber des hommes dans son piège, les rendre dans un certain sens ses esclaves en influençant d’une certaine manière leur mental et tout en se focalisant sur leurs points faibles les poussant des fois (souvent) à se donner la mort.

Autre chose, il avait glissé dans la peau d’une autre personne par jeu, ce jeu là est devenu son caractère et son quotidien. Pour dire vrai, Ikarian s’adapte au caractère de son vis-à-vis. Si celui-ci est du genre souriant, sympathique ect, Ikarian glisse dans ce genre de personnalité, abordant un air franchement adorable qui inspire la confiance. Si son vis-à-vis s’avère être quelqu’un d’agressif et qui cherche à impressionner les autres, le jeune homme s’adapte à ce trait de caractère devenant peut être encore plus chiant et emmerdeur. Ce défaut de jouer au caméléon lui a valut le surnom du « Joker » un surnom donné par son « maître » des arts martiaux qui n’a fait qu’encourager son élève pour continuer dans cette voie. Faisait-il cela pour se protéger en inventant cette sorte de carapace inhabituelle et pas moins hypocrite ? Personne ne peut vraiment répondre à cette question sauf lui peut être, mais il faudra le torturer pour qu’il avoue ses faiblesses.

L’une des vérités essentielles à connaitre en ce qui le concerne est que se dévoiler n’est ni sa tasse de thé, ni dans ses habitudes. Il n’apprécie pas l’indiscrétion, et se voir poussé à étaler ses pensées, sentiments ou sa vie privée (ancienne ou actuelle) est chose indécente et profondément agaçante pour lui. Un interrogatoire trop poussé ou qui ne soit habilement mené n’aura pour résultat que de le voir se murer dans le silence ou se montrer franchement évasif. Voire de provoquer un rejet plus ou moins virulent à votre égard. Cependant, il garde toujours cet air aristocrate qui ne le quitte que rarement dans des situations bien particulières. Vous êtes assez intelligents pour deviner la réponse, pas besoin d'en faire un dessin.

-Histoire :
Né en pleine canicule et de deux parents loin d’être normaux et ordinaires, Ikarian a vu le jour le soir d’un premier août dans une ville où d’habitude le soleil ne pointe jamais le bout de son nez toujours tapissée sous une couche de glace incitant les habitants à sortir déguisé en des hommes de pole nord. Mais cet été là, la ville qu’est la Suède a connue une saison pour le moins inhabituellement chaude et presque étouffante. C’est dans ces conditions que le jeune homme sous le nom de Ikarian Noctiferum est venu dans ce monde qui l’avait accueillie les bras grands ouverts lui promettant une vie agréable avec ses deux parents qui s’aimaient autre fois. Oui cette alchimie qui régnait dans leur couple commençait à s’estomper à ses cinq ans, le jour où il a eu une crise respiratoire, le jour où il a cru mourir alors qu’il n’a encore rien vu de la vie et que plus tard il avait haït ses parents de l’avoir sauvé de cette crise qui devint assez fréquente surtout quand il fait très chaud et que l’air devient moins frais. Suite à cette maladie qui s’est manifesté un peu trop tôt, les disputes entre ses parents se sont éclatées : son père avait blâmé sa mère d’avoir consommé de la drogue dans sa jeunesse, lors de ses erreurs de passé. Qui n’avait pas gaffé ? Personne et surtout pas l’homme qui lui servit de père.

Depuis son jeune âge, son père avait insisté pour que son fils poursuive des « cours » d’arts martiaux et heureusement Ikarian ait aimé cela. En effet il avait trouvé dans cet art de combat une manière d’extérioriser ses angoisses ainsi que ce coté obscure qui animait son esprit, une étrange sensation de vouloir détruire son prochain. Son maître avait remarqué cela et tentait de son coté de lui apporter son aide. Comme par exemple l’aider à neutraliser cet excès de colère et d’agressivité et les employant dans une énergie grandiose. Cet exercice se concrétisa lors des divers tournois de combat où il a participé. Sauf que ses problèmes respiratoires accentués par une douleur accablante au niveau de son cœur ne cessa d’augmenter de jour en jour et le jeune homme âgé de 17 ans ne l’avait dit à personne faisant face tout seul.

Grâce aux arts martiaux son corps devint résistant tout comme son mental. Ceci dit, c’était très rare qu’il se montre vexé ou énervé, préférant employer ce degrés de colère dans le combat sauf que lors d’un des tournois il fut hospitalisé. Le verdict était très dur et sans appel : Son cœur commençait à lâcher et il avait besoin de changer cet organe alors qu’il avait 19 ans.
Il se pensait invulnérable le genre de personne qu’on arrive point à détruire n’imaginant point un jour se retrouver dans un lit d’hôpital attendant un nouvel organe de vie.
Sa mère, frappée par la maladie de son fils, tomba en coma suite à une dépression qui l’avait conduit à une mort cérébrale. Suite à un ordre de son père, un homme très influent de la société suédoise, le jeune Ikarian avait donc un donneur : sa propre mère.
Après des tests de comptabilité, l’opération a eut lieu après trois jours de la mort de sa génitrice. Bien entendu la nouvelle a été rude dès son réveil mais au même temps il avait finit par accepter le fait d’avoir perdu sa mère tout en sachant qu’elle continue de vivre en lui, d’une certaine manière.
Incapable de continuer les arts martiaux après une telle opération, le jeune homme se focalisa sur ses études et obtint une bourse pour finir ses études de médecine au Japon, un pays qu’il voulait visité depuis des lustres.
C’est alors qu’il voyagea à ce pays pour continuer ses études tout en trouvant un autre moyen pour camoufler son excès de colère : la musique. Comme on dit la musique adoucit les mœurs et c’était vrai. Après ses cours à la fac, Ikarian broncha sa guitare électrique pour jouer des heures entières sans se lasser. Au contraire, ce moyen l’avait aidé à garder le moral tout en continuant de faire ses études. D’ailleurs il décrocha son diplôme après avoir effectuer des études scientifiques et grâce à une excellente moyenne et sans aucun précédent dans les forces de l’ordre, il intégra la police.

Malgré la distance il continue à rendre visite à son père et son maître des arts martiaux ou bien il leur téléphonait chaque deux ou trois jours pour savoir de leurs nouvelles. Une sale habitude.


-Famille: Sa mère est morte et son père est toujours vivant. Il est resté en Suède. Ikarian est fils unique.