Et voilà j'ai mis le temps, mais … c'est arrivé !
Sur mon écran, j'ai toutes les lignes remplies, mais sur un écran plus grand, ça m'en fera pas assez pour certaines catégories … j'ai décidé de laisser comme ça, parce que je suis parfaitement capable de faire des tartines inintéressantes sur un personnage, mais je préfère laisser l'essentiel et efficace. Enfin si ça vous va pas, je peux parfaitement éditer, c'est pas un problème d'inspiration.
En espérant que ça aille, en tous cas.
I – Fiche signalétique
Nom – Woods
Prénom – Seymour
Nationalité – Anglaise
Date de naissance – 31 octobre
Âge – 22 ans
Alignement – Yakuza
Métier – Exorciste et maître-escroc
II – Renseignements utiles
Physique – Seymour a les cheveux blonds foncés, les yeux bleus gris clairs, et l’air à moitié agacé la plupart du temps. Dit comme ça on ne dirait pas que ça le distingue de la masse des autres habitants de la ville, mais en réalité, ces trois caractéristiques auxquelles on peut ajouter ses allures très anglaises, avec entre autres un port de tête quasiment impérial, plus une minceur assez prononcée, en règle générale on ne peut pas le louper.
Seymour est donc mince, et il le montre généralement en arborant des fringues portées près du corps, voire moulantes, et il ne lésine pas sur les t-shirts et vestes décolletés. Pour les pantalons, il est plutôt versé dans les slims, et il adopte souvent de grosses chaussures d’inspiration militaire, ce qui lui garantit un look absolument euh … unique.
Ses cheveux ne sont jamais ébouriffés, sauf s’il y a vraiment énormément de vent, auquel cas Seymour se contentera-t-il de les recoiffer négligemment du bout des doigts (et le plus étonnant, c’est que ça suffit pour les lisser de nouveau).
Bref, Seymour a l’air franchement lisse, et très propre sur lui, et ça n’est pas le piercing (caché par ses cheveux) qu’il porte à l’oreille droite qui va démentir cette impression.
Caractère – Il n’est ni violent, ni brutal, n’a pas de problèmes psychologiques majeurs, est plutôt calme et réfléchi, et il adore les mots croisés. Le seul petit « problème » de Seymour, c’est qu’il n’est foncièrement pas très honnête. Tous les moyens sont bons pour qu’il arrive à ce qu’il veut … tant que ça reste dans ses capacités bien sûr. C’est bien pour ça qu’il ne se sert que de l’escroquerie, des mensonges répétés et des petites truanderies pour s’enrichir. Seymour n’est pas vraiment l’archétype de l’homme de main sanguinaire ou de l’assassin sans pitié ; il n’a jamais abattu quelqu’un, et il ne compte pas commencer tout de suite. C’est pas vraiment son truc.
Bref, il n’est pas très honnête, voire franchement menteur, mais il le vit très bien. Il n’a pas un très grand sens de la famille, mais ça ne l’empêche pas de passer voir sa vieille mère toutes les semaines dans la maison de retraite où il a été obligé de l’inscrire. Évidemment, la vieille dame n’est en rien au courant des activités de son fils, et il préfère autant qu’elle le reste. Ça ne lui plairait pas vraiment, voire pas du tout, la vieille dame est très attachée à la religion et tous ces trucs-là. Du coup, elle croit qu’il est représentant en commerce, et que c’est pour ça qu’il a autant de contacts avec autant de gens pour « revendre sa came ».
Il a le contact facile avec les inconnus, mais se lie très rarement d’amitié, les groupes sociaux ne sont pas vraiment son truc, et quoiqu’il se mêle facilement à ses semblables, il préfère encore la solitude.
Signes particuliers – Il a des chrysanthèmes tatoués sur tout le bras droit, et personne ne sait pourquoi, il ne l’explique jamais.
Famille – Il voit sa mère très souvent, et il a une multitude de frères et de sœurs (pas forcément de son sang) qu’il ne voit jamais et avec qui il n’a pas vraiment une entente cordiale.
III – Histoire
Seymour est né d’un père et d’une mère tous deux anglais, dans la banlieue londonienne. Son père décida de foutre les voiles un beau jour (ou plutôt une nuit où il faisait un sale temps), et il ne reparut plus jamais. Ce qui laissa la mère de Seymour, et ses quelques frères et sœurs (les adoptifs et les vrais, et ceux qui s’étaient invités en profitant allègrement de l’instinct surmaternel de la mère) seuls face à l’adversité.
Le jeune Seymour de 15 ans à l’époque, qui ne se sentait pas une affinité particulière pour les études, comme tous les ados de cet âge-là, vit là un excellent prétexte pour être exonéré d’études, et partit chercher du travail. Il décrocha surtout des emplois de serveur, dont un dans un « restaurant pirate » qui resta une des meilleures expériences de sa vie.
Malheureusement, un restaurant pirate n’était pas franchement très rentable, surtout dans un quartier décrépi où personne n’avait jamais regardé Pirates des Caraïbes en entier, et il fit faillite, ce qui força Seymour à trouver un autre job. Cette fois, il fut engagé dans un restaurant vaudou. Voodoo. Même après avoir travaillé là-bas, il ne savait pas comment écrire le nom, mais ça n’avait aucune importance. Il valait mieux se tenir à carreaux dans cet établissement, sinon la patronne envoyait vite fait bien fait une malédiction retorse à celui qui la faisait chier …
Enfin ça c’est qu’elle disait. Seymour avait beau être insolent, grande gueule, et s’auto-accorder des pauses clopes d’une demi-heure, il n’avait jamais vu les effets des fameuses malédictions (et pourtant, vu le nombre de fois où elle essaya de le maudire … il aurait dû l’être jusqu’à l’os).
Après un an et demi de travail dans ce restau vaudou, Seymour estima qu’à 18 ans, il était en droit d’attendre autre chose de la vie qu’un taff obscur de serveur dans Londres. C’est ainsi qu’il remit la main sur sa nombreuse fratrie, avec la question suivante aux lèvres « qui s’occupe de maman ? ». En effet, leur mère était tombée malade, rien de grave, mais ça l’empêchait de se débrouiller toute seule. Et Seymour avait beau être un genre de tout petit escroc qui estimait que se servir dans la caisse n’était qu’une forme de pourboire, après tout, il éprouvait quelques remords à l’idée d’abandonner sa mère. Comme ses autres frères et sœurs paraissaient se foutre complètement de ce détail (la plupart de ses sœurs étaient mariées et mères, ce qui avait le don de foutre le bourdon à Seymour, presqu’autant qu’à ses frères qui avaient eu des enfants avant même de le voir venir).
Le jeune homme décida que changer d’air ferait du bien à tout le monde et il s’organisa pour. Il passa rapidement devant la justice pour se faire nommer tuteur de sa mère, ce qui lui donnait la main sur tous ses comptes bancaires, dont il profita évidemment immédiatement pour retirer tout l’argent qu’elle avait réussi à stocker à la banque. Histoire de le mettre à l’abri de ses rapaces de frangins et frangines, et surtout de payer le voyage au Japon qu’il avait en tête pour sa mère et lui.
Persuasif comme il était, et intelligent, il obtint rapidement tous les papiers nécessaires à ce qu’il s’établisse là-bas, sans tomber dans le piège du mariage blanc. Dans sa tête, un mariage était forcément une catastrophe : celui de ses parents s’était terminé de façon stupide, et ceux parmi sa fratrie qui s’étaient fait avoir par cette saloperie avaient l’air très loin d’être heureux.
Bref, après avoir réglé les quelques formalités administratives, Seymour mit sa mère dans une maison de retraite assez classe sans avoir rien du tout pour les payer (et sans leur dire ce léger détail, évidemment).
La semaine d’après, conscient qu’il lui faudrait de l’argent pour vivre, Seymour s’autoproclama exorciste anglais de renommée internationale. Et contrairement à ce qu’on aurait pu croire, ça marcha. Les gens l’appelaient réellement pour virer des démons, des esprits frappeurs, voire des fantômes de chez eux.
Évidemment, l’anglais n’avait jamais eu l’intention de déloger quelques esprits que ce soit (auxquels au passage, il ne croyait pas), mais plutôt de faire des repérages. Pendant qu’il faisait deux trois clowneries pour virer l’esprit malfaisant qui squattait la maison, il repérait les objets de valeur, les lieux, la disposition des meubles, ce qui était trop lourd pour être emporté …
Et quelques semaines plus tard, avec des complices, il revenait dans la nuit pour vider intégralement la maison de tout ce qu’elle contenait de précieux ou de revendable. Et sa petite entreprise marchait bien. Bien sûr, il travaillait avec les yakuzas locaux, ceux qui étaient capables de revendre les objets en étant parfaitement efficaces, et cette association s’était toujours passée en bonne intelligence. Seymour était pas vraiment du genre à s’attirer des ennuis quand il pouvait les éviter.
Évidemment il y avait les risques du métier, comme cette fois-là où un de ses complices avait pris une balle dans le dos, envoyée par le propriétaire de la maison qu’ils avaient malencontreusement réveillé.
Mais de toute façon, Seymour ne se voyait pas avec une petite vie bien tranquille.
Sam 16 Jan - 17:06