Arashii-hi Botan "La pivoine"

- Nom: Atarashii-hi (Nouveau jour), sûrement un faux.
- Prénom: Botan (Pivoine)
- Surnom: Botchan
- Date de Naissance: 16 Octobre
- Age: Disons une petite vingtaine d'année, rien n'est très précis... elle doit avoir dépassé sa majorité depuis peu de temps.
- Nationalité: Japonaise
- Alignement: Civil
- Statut: Hôtesse, mais aussi specialiste en poisons, tueuse à gage à l'occasion.

-Description Physique:
Botan est une belle plante, c'est quelque chose de sûr: Les hommes se retournent sur son passage et leurs épouses grince des dents.
Un teint de poupée de porcelaine ancienne, un visage fin au menton pointu, à la bouche en coeur, aux pommettes hautes et aux grands yeux en amande. La jeune femme a la beauté de ces actrices italiennes des années 50. D'ailleurs sa coiffure en est largement inspiré. Elle prend grand soin des anglaises larges et souples qui retombent en cascade le long de son cou fin, habillant de leurs arabesques ses rondes épaules.
Si les yeux poursuivent ce délicieux chemins, ils rencontreront une abondante poitrine et des hanches rondes, émergeant d'une taille si fine que l'on la croirait corsetée. Les mains se passeront sur la peau fine et douce de ses bras et de ses jambes. Se douteront-elles que sous cette délicate couverture se cache des muscles puissants et entraînés? Car Botan est une sportive: ses abdominaux sont durs comme de la pierre, et ses jambes peuvent la porter sur de longues distances sans faiblir. Ses bras quand à eux sont assurés, puissants et maître dans l'art du tir et du maniement de sabre. Jamais on ne verra ces mains aux ongles laqués de noir trembler ou hésiter, elle est entraînée.
Parce qu'il faut bien se vêtir, Botan le fait avec goût. Elle apprécie les robes chinoises à col mao, et en possède une collection à faire pâlir d'envie n'importe quelle passionnée. Elle a aussi dans son placard de quoi satisfaire les samurai aussi bien traditionnels et que moderne: kimono et mini-jupes. Ses poignets sont ornés de bijoux, et son maquillage est toujours impeccable. Ses nombreux amants la comblant de cadeaux, elle ne manque jamais de rien.

-Description Psychologique:
Botan est une comédienne née. Sans être franchement manipulatrice, elle saura changer de visage pour s'adapter à la personne et à la situation. Si un jour elle est mutine, elle sera ingénue le lendemain. La préferez vous innocente ou bien au fait de vos sous-entendus?
Botan est quelqu'un d'intelligent et d'instruit. Elle a de la culture et de la conversation, parle l'anglais, le français et l'espagnol, a beaucoup lu, s'intéresse à l'art, joue du piano, du violon et de la guitare electrique. On se demande parfois ce qu'elle peut bien faire dans ce métier. Hé bien... c'est simple, elle aime séduire. Très sociable, elle saura être agréable en toute situation. Jamais elle n'a perdu son sang froid en public. Elle lit dans les hommes comme dans un livre ouvert, et même si elle ne le fait pas sentir, voit chacune de leurs faiblesses. Elle comprendra quelle genre de femme lui plait et le mettra dans sa poche.
Elle aime les enfants, a un grand instinc maternel. Dès qu'elle aperçoit quelqu'un de plus jeune qu'elle, elle ne peut s'empêcher de le cajoler et d'être gentille avec lui ou elle. Parfois ce sont de jeunes adultes, ce qui peut rendre la situation plus que comique.
Si elle vous apprecie réèllement en dehors du travail, elle sera une amie fidele et attentionnée. Mais gare à vous si vous devenez son ennemi! Dans un combat face à elle, qu'il soit physique ou mental, elle pourrait relever le défi de bon nombre de tueurs à gage.
Elle s'enferme cependant parfois dans de longues reflexions qui la rendent distantes et froide, mais cela, jamais pendant son service.


-Histoire :
On sait peu de choses à propos de Botan. Ce n'est pas le genre à beaucoup parler d'elle, à dévoiler ses faiblesses. Le strict minimum est dit, ce que l'on brode autour n'est que suppositions.
On pense donc qu'elle n'est pas complètement japonaise. Sa mère Yukko l'a eu à 16 ans, son père n'a jamais été retrouvé. Peut-être était-il italien? On lui a souvent dit qu'elle avait l'air d'une méditerranéenne, et ses cheveux bouclés n'ont rien de japonais.
C'était une enfant calme et sage, passant son temps à lire et à jouer avec ses poupées. En classe, elle n'était pas dans les premières, mais on décelait chez elle une certaine intelligence et de grandes facilité. Une tante lui appris le solfege et la laissa jouer sur le vieux piano qu'elle avait chez elle. Avec sa bonne mémoire, Botan se souvient encore de comment agiter les doigts sur le premier morceau qu'elle avait appris.
Adolescente, elle apprend seule les langues en regardant la télévision en lisant les journaux. C'est vers cet époque là qu'elle se met à vadrouiller dans les rues et à traîner dans les cafés. Elle aimait l'ambiance qu'il se dégageait de ces lieux. Sa beauté commençait à fleurir, et son égo était satisfait par les regards que lui lançait les messieurs.
Elle n'était pas amie avec beaucoup de filles, préférant la compagnie des garçons, aux jeux plus interessants que les minauderies féminines. C'est à ce moment là qu'elle gratta un peu la guitare et promena sur son archet sur un violon pour la première fois.
Botan a ainsi passé toute son enfance et son adolescence dans un quartier moyennement pauvre. L'ombre des yakuza planait au dessus de leur têtes, et dès qu'elle fut en âge, elle entendit parler de ces terribles guerries. Mais si ses amis en avaient peur, Botan elle était plutôt curieuse. Pour que l'on frémisse juste en prononçant le nom de l'oyabun, c'est qu'il devait être plus que puissant! La jeune fille se mit alors à rêvasser de la vie de luxe de ces hautes sphères.
Vint l'heure de trouver un travail: Botan n'avait pas voulu aller à l'université malgré l'insistance de sa mère. C'était hors de leurs moyens et elle le savait très bien. Tout naturellement elle se fit engager comme serveuse dans un café, mais se fit bien vite virée par la femme du patron. Personne ne sait ce qui avait pu se passer là-bas, mais on pouvait facilement le deviner. Botan écuma ainsi les bars, servant parfois, jouant dans des petits groupes, s'asseyant sur les genoux des clients... Elle gardait malgré tout cela une classe aristocrate, et si on la traîtait de putain, elle ne se retenait jamais de dire "de luxe".
Un beau jour, le chêque qu'elle envoyait tous les mois à sa mère lui revint barré d'un "la personne résidant à cette adresse est morte". Botan quitta son boulot et connu un deuil long et éprouvant. Sa mère était en bonne santé, ce n'était pas une mort naturelle. "Suicide" conclut la police du quartier.

-"Corrompus..."

La mère de Botan avait souvent été réprimandée par son refus le plus total de se plier aux ordres du caïd du quartier. Dépassant à peine la trentaine, elle était une très belle femme. Il lui avait plusieurs fois proposé de lui payer des... services, et elle avait toujours refusé. Peut-être une fois de trop.
Un cocktail molotov explosa dans un commissariat proche, et une petite affichette fut retrouvée non loin de là: "suicide".
***
Quelques années plus tard...

-"Bot-chan, Bot-chan... Viens là, viens là..."

L'hôtesse fit un grand sourire à l'homme imposant qui lui faisais face. Chauve, la main droite et le cou couvert de tatouages, des gouttes de transpiration scintillant sur son crâne d'oeuf. Il avait beaucoup trop bu, c'était flagrant, mais Botan ne semblait pas s'en préoccuper, au contraire, sur le plateau qu'elle lui amenait arrivait une septieme carafe remplie de saké. L'homme tendit les mains vers elle et lui caressa sans douceur les hanches, faisait bruisser et remonter sa robe chinoise. La jeune femme posa sa main sur sa bouche rouge sang et pouffa. L'homme eu un grand sourire d'ivrogne et la tira violemment vers lui. Avec un petit cri parfaitement maîtrisé, elle fit mine de perdre l'équilibre et se laissa tomber sur ses genoux. Ses bras fins se passerent autour du cou de taureau et elle posa sa tête contre son torse.

-"Fuyuki-samaaa..." minauda t-elle d'une voix aigue et vulgaire "Fuyuki-sama, vous voulez bien rester avec Bot-chan ce soir? Neee? Neee?"

L'autre se gratta le menton en faisait mine de reflechir. Botan frotta sa poitrine contre son torse en le regardant par en dessous, avec un air faussement ingénue. En elle-même elle serrait les dents. Cette haleine était répugnante. Quand est-ce qu'il s'était lavé les dents pour la derniere fois? Elle remua les fesses pour se décaler légèrement. Ce gros porc était déjà dur à l'idée de se faire faire une pipe.
L'autre eu un rire gras et fouilla dans la poche-revolver de sa veste, à la recherche du porte-monnaie que Botan avait si bien sut réduire de moitié en trois heures. Pendant ce temps cette derniere se pencha vers la coupelle de son "invité" et mêla une poudre bleutée au saké. Elle lui tendit avec un sourire coquin.

-"Fuyuki-sama va aimer, c'est du lovu-lovu pour durer toute la nuit et faire crier 5 filles differentes! (elle pouffa de nouveau en rougissant) Mais je suis sûre que le dragon dans le pantalon de Fuyuki-sama n'en a pas besoin!"

L'autre attrapa la coupelle et la vida d'un trait. Botan fit de même avec son porte-monnaie. Quelques minutes plus tard elle l'avait traîné à l'étage, où il avait juste eu le temps de se laisser tomber sur le fûton pour mourir d'une crise cardiaque. Dans l'embrasure de la porte, Botan eu un petit sourire. Son poison lovu-lovu marchait vraiment très bien... En redescendant, elle trouva sur le bar une enveloppe cachetée qu'elle glissa dans sa poche. Inutile de l'ouvrir, c'était seulement le chêque de son employeur d'un soir, l'assassin de Fuyuki.

-Famille:
Yukko, mère.
Pas de père connu.
Pas de frères ou de soeur connus.
Akari, tante